3Dfx est un fabricant de composants pour l'accélération graphique 3D basé à San Jose. Leur site officiel : www.3dfx.com. 3Dfx ne vend pas de cartes, contrairement à d'autres sociétés ( Quantum3D par exemple ).
Quantum3D est une entreprise issue de 3Dfx qui fabrique des cartes accélératrices haut de gamme à base de composants 3Dfx à usage personnel et professionnel. Quantum3D intervient également sur le marché des jeux d'arcade. Pour avoir davantage de renseignements, consultez donc leurs pages : www.quantum3d.com Pour toute question concernant Quantum3D, envoyez un message électronique à : info@quantum3d.
Le Voodoo Graphics (tm) est un composant électronique fabriqué par 3Dfx. Il est employé dans les cartes d'accélération graphique pour PC. Reportez vous à la section du HOWTO concernant le matériel.
Le Voodoo Rush (tm) est un dérivé du Voodoo Graphics (tm) muni d'une interface pour opérer de concert avec un accélérateur graphique VGA 2D. Les fonctions accélératrices peuvent alors être restreintes à une fenêtre. Cette possibilité n'est pas encore gérée sous Linux.
Le Voodoo 2 (tm) succède, avec des améliorations, au Voodoo Graphics (tm). Quantum3D, Creative Labs, Orchid Technologies et Diamond Multimedia fournissent des cartes intégrant le Voodoo 2 (tm).
Bien que le Voodoo 2 (tm) soit censé être compatible, une nouvelle version de Glide devra être développée pour Linux.
Les cartes Voodoo Graphics (tm) ( mais pas les Voodoo Rush (tm) ) sont des cartes accélératrices censées travailler de concert avec une carte VGA 2D. Pour résumer, le signal vidéo en sortie de la carte VGA sert d'entrée à la carte Voodoo Graphics (tm) qui par défaut se contente de transmettre au moniteur. Si le Voodoo Graphics (tm) est activé ( par exemple durant un jeu ), il intercepte le signal VGA, bascule l'écran en 640 par 480, ajuste la fréquence conformément aux exigences du pilote et génère lui même le signal vidéo. La carte VGA n'a pas besoin d'être informée de ce qui se passe et, dans les faits, elle ne l'est pas.
Ce mode opératoire présente plusieurs avantages : d'une part le choix de la carte vidéo reste libre, point d'importance sous Linux puisque XFree86 ne peut gérer toutes les révisions et variantes des jeux de composants, et d'autre part l'introduction du graphisme 3D accéléré se fait au meilleur prix. La médaille a son revers : le plantage d'un applicatif utilisant le Voodoo Graphics (tm) risque de bloquer la sortie vidéo usuelle et le signal vidéo transitant par l'intermédiaire VGA est détérioré.
Les composants Voodoo Graphics (tm) comportent deux unités. La première contrôle l'accès à la mémoire dédiée aux textures, met en place les textures et passe la main à la seconde unité qui assure la gestion du tampon de mémoire vidéo. La première partie est nommée Texelfx. Il faut savoir que certaines cartes telles l'Obsidian de Quantum3D sont capables d'utiliser deux Texelfx. Selon l'application, on doublera ainsi la puissance de calcul.
Chaque Texelfx peut gérer 4 Mo de mémoire pour ses textures. Une configuration munie de deux Texelfx dispose de 8 Mo utilisables et ce même si seule une unité est requise par le logiciel. Les deux Texelfx opèrent de concert pour certaines opérations tel le filtrage tri-linéaire ou l'illumination qui ont lieu en une seule phase ( ex. GlQuake ). A charge des applications Glide d'utiliser correctement les Texelfx pour accéder aux performances théoriques.
On ne peut pas recourir à deux Texelfx afin d'afficher simultanément plusieurs triangles texturés. Soit un triangle ne requiert qu'une seule texture, au tel cas un seul Texelfx est actif, soit deux textures sont utilisées en une seule passe. Un Texelfx ne peut accéder qu'à sa mémoire propre.
Il s'agit de la seconde partie d'un composant Voodoo Graphics (tm), chargée de la gestion du tampon de mémoire vidéo ( mise à jour de la couleur des pixel, etc ... ). Deux Pixelfx peuvent coopérer en mode dit SLI, doublant ainsi le rythme d'affichage. Les cartes Quantum3D Obsidian offrent cette fonctionnalité.
Le SLI est une abréviation pour "Scanline Interleave" ou entrelacement des lignes d'affichage. Dans ce mode de fonctionnement, on relie deux Pixelfx qui calculent le rendu, sur les lignes paires pour l'un, sur les lignes impaires pour l'autre. Chaque Pixelfx ne stocke plus que la moitié de l'image et du tampon de calcul de profondeur dans sa zone de mémoire propre et le nombre de pixels affichables est ainsi doublé.
Les Pixelfx peuvent être sur deux cartes distinctes reliées de façon adéquate. Certaines cartes Obsidian supportent le SLI avec le Voodoo Graphics (tm).
Plusieurs cartes pouvant décoder simultanément les mêmes adresses PCI et recevoir les mêmes données, le SLI ne nécessite pas un surcroît de bande passante. Sur un autre plan, les données relatives aux textures doivent être présentes sur les deux cartes.
Il existe à présent deux types de cartes Quantum3D pour faire du SLI. A l'origine il fallait deux cartes, deux connecteurs PCI et un câble de liaison ( Obsidian 100-4440 ). La nouvelle version se comporte à l'identique mais ne nécessite qu'un seul connecteur PCI ( Obsidian 100-4440SB ).
La différence entre les cartes utilisant les composants Voodoo Graphics (tm) se fait essentiellement sur la quantité de mémoire et sur son organisation. A cet égard, les cartes Quantum3D sont décrites par un schéma à trois niveaux. Le schéma suivant, qui anticipe le Voodoo 2 (tm), diffère légèrement. A noter que si l'on utilise plusieurs Texelfx, tous doivent posséder la même quantité de mémoire ( pour les textures ). Idem en ce qui concerne l'utilisation simultanée de plusieurs Pixelfx;.
"SLI / Pixelfx / Texelfx1 / Texelfx2 "
1/2/2/0
, la quantité totale de mémoire étant égale au minimum
requis de 4Mo. Une Canopus Pure 3D, munie de 6 Mo, est du type
1/2/4/0
. Une Obsidian-2220 avec deux Texelfx; est du type
1/2/2/2
et à une Obsidian SLI-2440 board correspondrait
2/2/4/4
. Une carte double à 2 Pixelfx, chacun possédant 2 Texelfx
et 4 Mo de mémoire vidéo, les Texelfx ayant chacun 4 Mo pour les textures,
serait du type 2/4/4/4
pour une quantité totale de mémoire de
SLI*(Pixelfx+Texelfx1+Texelfx2)
soit 24 Mo. Non. L'architecture Voodoo Graphics (tm) fonctionne à 16 bpp en interne. Idem pour le Voodoo Rush (tm) et le Voodoo 2 (tm). Quantum3D affirme mettre en oeuvre un affichage à 22 bpp avec un tampon de mémoire vidéo ( 16 bpp ) compressé.
Non. Là encore, l'architecture interne est sur 16 bits. Même chose pour le Voodoo Rush (tm) et le Voodoo 2 (tm). Quantum3D affirme obtenir une précision effective de 22 bpp pour le tampon de profondeur ( Z-buffer ) avec des calculs en flottant sur 16 bits.
Le jeu de composants Voodoo Graphics (tm) gère jusqu'à 4 Mo de mémoire vidéo. Avec un tampon double et un tampon de profondeur, 2 Mo de mémoire permettent du 640 par 480 et 4 Mo du 800 par 600.
Le 960 par 720 n'est malheureusement pas accessible. Le Voodoo Graphics (tm) ne peut opérer que sur des résolutions divisibles par 32 dans les deux directions, ce qui emmène le 960 par 720 à 960 par 736, soit 4,04 Mo de mémoire pour les trois zones de mémoire considérées en 16 bit.
En utilisant deux cartes en SLI, ou une carte avec un double Pixelfx en SLI, chaque tampon de mémoire vidéo n'a plus à stocker qu'une moitié de l'image. Dans ce cas, 2 fois 4 Mo permettent d'obtenir du 1024 par 768, ce qui constitue de toute façon le maximum accessible compte tenu de l'architecture matérielle. Vous pourrez certes faire du 1024 par 768 avec un triple tampon mais le matériel est incapable de tenir le 1280 par 960 avec un tampon double.
Notez que la présence d'un tampon triple ( les applications ne nécessitent par de signal VSync de synchronisation ), de mémoire intermédiaire pour la stéréo ( avec des lunettes à LCD ) ou toute autre configuration particulière diminue d'autant la résolution maximale.
Le composant Voodoo Graphics (tm) accepte au maximum des textures de 256 par 256. Les dimensions des textures doivent être des puissances de 2. Il est judicieux de regrouper les textures de petite taille ( 16x16 par exemple ) au sein de textures plus grandes et d'adapter le système de coordonnées des textures en conséquence.
Les composants Voodoo Graphics (tm) et Glide gèrent l'extension correspondante de
OpenGL. La dernière version de Mesa comporte les extensions
GL_EXT_paletted_texture
et
GL_EXT_shared_texture_palette
.
Mettant de côté les considérations relatives à la garantie et au risque de surchauffe, si vous voulez obtenir de meilleurs performances en augmentant la fréquence d'horloge, des informations sont disponibles sur le web. Le mécanisme consiste à modifier certaines variables d'environnement Glide.
La fréquence d'horloge recommandée dépend de la carte. Si la fréquence d'horloge par défaut de la Diamond Monster 3D est de 50 MHz, son feuillet de spécifications vous laisse l'emmener à 57 MHz. Tout dépend des divers composants utilisés et de la façon dont la carte a été conçue ( en particulier au niveau des temps d'accés à la mémoire ). Si vous allez trop loin, des artefacts d'affichage feront leur apparition ( entre autre choses ). Une fréquence de 57 MHz reste en général admissible, ce qui est bien moins le cas du 60 MHz.
L'augmentation de la fréquence d'horloge provoque un accroissement non-linéaire de l'énergie dissipée. Si vous augmentez de façon permanente la fréquence d'horloge, n'oubliez pas de revoir le mécanisme de refroidissement. Une bonne source de renseignements accessible via le Web est le "3Dfx Voodoo Heat Report" par Eric van Ballegoie. A vos risques et périls.
3Dfx a rédigé une FAQ qui devrait se trouver à l'adresse suivante : web site. Vous trouverez des informations sur la vente aux adresses suivantes : www.3dfx.com et www.quantum3d.com.
Certains sites non-officiels sont bien renseignés : www.ve3d.com, www.ve3d.com.